Tout comprendre sur l'isolation thermique des fenêtres en Savoie
Dans les départements de Savoie et d’Isère, les hivers sont froids et longs, avec des températures moyennes entre -2°C et 5°C. Les maisons anciennes, souvent équipées de fenêtres peu isolantes, subissent des pertes de chaleur importantes. Pour une maison type de 100 m² avec 20 m² de vitrages, l’isolation thermique des fenêtres est un levier crucial pour réduire la consommation de chauffage, améliorer le confort et limiter les émissions de CO₂.
Le choix des fenêtres influe sur trois points essentiels :
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Confort thermique : une meilleure isolation réduit les courants d’air et augmente la température ressentie.
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Économie d’énergie : moins de chaleur perdue signifie moins de chauffage nécessaire.
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Impact environnemental : réduire la consommation d’énergie diminue les émissions de carbone.
Raisonnement et méthode de calcul
Pour produire des données fiables et exploitables pour le client, nous avons suivi cette logique :
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Définition de la maison type
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Surface habitable : 100 m²
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Surface totale de vitrages : 20 m²
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Température intérieure souhaitée : 20°C
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Température extérieure hivernale moyenne : 2,5°C (moyenne sur 20 ans en Savoie/Isère)
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Calcul des déperditions par les fenêtres
La déperdition thermique est proportionnelle à la surface vitrée, à la différence de température et à la valeur Uw. Les fenêtres anciennes ont des Uw élevés (2,0–2,5 W/m²·K), tandis que des fenêtres hautes performances peuvent descendre à 0,6 W/m²·K. -
Estimation de la consommation énergétique totale
Les fenêtres représentent environ 25 % des pertes thermiques d’une maison. On estime donc le besoin total en chauffage à partir des pertes par les fenêtres. -
Conversion en coût énergétique annuel
En prenant un prix moyen de l’électricité de 0,20 €/kWh et en tenant compte de la performance d’un système de chauffage standard, nous obtenons un coût réaliste. -
Température ressentie
On estime la température intérieure théorique qu’une maison atteindrait si on conserve la même énergie de chauffage que le scénario de référence. Cela permet de visualiser le gain de confort. -
Réduction des émissions de CO₂
Moins de consommation d’électricité signifie moins d’émissions. Nous avons utilisé un facteur moyen de 0,06 kg CO₂ par kWh électrique pour obtenir l’impact environnemental.
Comparatif : impact des différentes performances de fenêtres
| Uw (W/m²·K) | Déperdition thermique annuelle (kWh/an) | Coût annuel chauffage (€) | Température ressentie intérieure (°C) | Économie par rapport à Uw 2,5 (%) | Réduction des émissions de CO₂ (kg/an) |
|---|---|---|---|---|---|
| 2,5 | 3 600 | 720 | 18,0 | — | — |
| 2,0 | 2 880 | 576 | 18,5 | 20 % | 50 |
| 1,5 | 2 160 | 432 | 19,0 | 40 % | 100 |
| 1,1 | 1 584 | 316 | 19,7 | 56 % | 150 |
| 0,9 | 1 296 | 259 | 20,0 | 64 % | 180 |
| 0,8 | 1 152 | 230 | 20,3 | 68 % | 200 |
| 0,6 | 864 | 173 | 20,7 | 76 % | 250 |
Ce tableau permet de comparer facilement l’impact de chaque niveau d’isolation. Plus le Uw est faible, plus la maison conserve de chaleur, consomme moins et produit moins de CO₂.
⚠️Attention néanmoins :
Le calcul du type “720 € – 173 €” dans le tableau repose sur des hypothèses très générales :
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La déperdition totale a été estimée en supposant que les fenêtres représentent 25 % des pertes totales de la maison.
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Le coût est calculé sur un chauffage électrique standard, sans tenir compte de la réalité du rendement du chauffage, de l’inertie thermique de la maison, des apports solaires, du comportement des occupants, des ventilations et autres déperditions.
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On ne prend pas en compte les variations climatiques d’une année sur l’autre ni la météo réelle.
Tout cela rend l’économie théorique et indicative, mais pas garantie.
Réduction des émissions de CO2 jusqu'à 250kg ? 🌱 Comment ce chiffre est calculé :
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Déperditions thermiques par les fenêtres :
Pour 20 m² de fenêtres, passer d’un Uw 2,5 à 0,6 réduit les pertes de chaleur de ~76 % (théorique). -
Conversion en consommation électrique :
On prend en compte l’énergie que la maison aurait consommée pour compenser ces pertes (chauffage électrique standard). -
Conversion en CO₂ :
On applique un facteur moyen d’émission de 0,06 kg de CO₂ par kWh électrique, ce qui est la valeur indicative pour l’électricité française actuelle. -
Résultat :
Sur ce scénario théorique, la réduction de CO₂ liée uniquement aux fenêtres est d’environ 250 kg/an pour la maison type de 100 m² avec 20 m² de vitrages.
Pourquoi choisir une fenêtre isolante thermique ?
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Fenêtre double vitrage PVC ou vitrage triple : des solutions adaptées à chaque projet.
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Isolation thermique optimale : confort ressenti supérieur, moins de courants d’air, réduction de la condensation.
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Économie d’énergie : moins de chauffage nécessaire, impact direct sur la facture.
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Respect de l’environnement : réduction significative des émissions de CO₂.
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Durabilité et valeur du logement : investissement dans une maison mieux isolée et valorisée à long terme.
Les fenêtres Internorm offrent des valeurs Uw jusqu’à 0,6 W/m²·K, garantissant une isolation thermique maximale et un confort optimal pour vos pièces de vie.